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Qu’est-ce qu’une microplaque ?

Une microplaque est un instrument de laboratoire utilisé principalement dans les expériences biochimiques.

Elle se compose d’un certain nombre d’indentations claires appelées puits, chacune d’entre elles étant utilisée comme une petite boîte de Petri. Elle est parfois appelée plaque de microtitration.

Elle permet d’examiner, de comparer, d’observer et d’analyser simultanément plusieurs essais, et il est important de choisir la forme, la couleur, le volume, le matériau de surface et le revêtement du fond des puits en fonction de l’utilisation prévue.

Utilisations des microplaque

Les microplaques sont des instruments de laboratoire qui permettent d’utiliser simultanément un grand nombre de puits. Elles conviennent aux expériences où une grande quantité de données est collectée dans les mêmes conditions. Par exemple lorsque des lignées cellulaires ou des micro-organismes sont cultivés simultanément et utilisés pour étudier les conditions, ou lorsque des séries de dilution sont réalisées et mesurées.

Lorsqu’elle est utilisée en combinaison avec un lecteur de microplaque, la détection par absorption et par fluorescence sont possibles. Dans ce cas, l’ELISA est particulièrement utilisé pour des mesures quantitatives très sensibles d’échantillons à l’état de traces.

En particulier, elle est souvent utilisée dans les tests ELISA (enzyme-linked immunosorbent assay) en biochimie et dans les tests cliniques, et dans les tests HTS (high-throughput screening). Notamment dans la découverte de médicaments lors du criblage des effets d’un médicament à partir d’une bibliothèque de composés. Elles peuvent également être utilisées pour l’observation directe d’échantillons au microscope ou pour l’imagerie cellulaire.

Principe des microplaques

La surface des microplaques est recouverte de différents matériaux de surface en fonction de l’utilisation, permettant l’adsorption et l’immobilisation des échantillons. La méthode d’analyse la plus polyvalente utilisant les microplaques est l’ELISA.

En ELISA, un anticorps est lié à un antigène adsorbé directement sur la microplaque ou via un anticorps adsorbé par une réaction antigène-anticorps hautement spécifique. L’anticorps est alors préchargé avec une enzyme luminescente, de sorte que la luminescence produite par la réaction enzymatique peut être détectée par un lecteur de microplaque.

Il s’agit d’une méthode de test sûre qui peut mesurer de manière quantitative et sensible même des quantités infimes d’échantillon. De plus, elle n’implique pas d’exposition aux radiations. C’est donc une méthode expérimentale de principe très couramment utilisée dans les domaines de la biochimie et des tests cliniques.

Types de microplaques

1. La classification selon le nombre et la taille des puits

La microplaque la plus couramment utilisée est la plaque à 96 puits 8 × 12 (plaque à 96 trous), mais d’autres types le sont également, notamment la plaque 6, 12, 24 et 384 puits. Les plus grandes comptent jusqu’à 9 600 puits. Si la taille de la plaque est la même, plus le nombre de puits est petit, plus la taille du puits est grande.

2. La classification selon la forme des puits

Les puits peuvent être à fond plat, à fond rond ou à fond en V. Ceux à fond plat conviennent aux lecteurs de plaques qui mesurent à partir du fond du puits et à la culture cellulaire. Tandis que ceux à fond rond sont plus faciles à utiliser pour les essais où l’on souhaite prélever des échantillons.

3. La classification selon le matériau de la plaque

Les matériaux des microplaques comprennent le polystyrène, le polypropylène et le verre. Il est possible de choisir un matériau résistant aux produits chimiques en fonction des produits chimiques que l’on souhaite utiliser.

4. Le traitement de surface

Les surfaces de polystyrène non traitées sont hydrophobes et peuvent interagir avec des biomolécules ayant des parties hydrophobes, comme les anticorps, et les immobiliser. Certains revêtements de surface à forte liaison améliorent la liaison avec les molécules hydrophobes. À l’inverse, d’autres disposent de revêtements de surface hydrophiles (de type oxyde de polyéthylène) pour minimiser les interactions intermoléculaires.

D’autres ont aussi un revêtement de surface composé de structures moléculaires (par exemple des groupes maléimides ou hydroxy) qui se lient de manière covalente à des groupes fonctionnels spécifiques de l’échantillon pour les immobiliser. Cela leur permet d’orienter et d’immobiliser des biomolécules spécifiques.

5. La couleur

Le transparent est la couleur prédominante, mais il existe d’autres couleurs comme le blanc et le noir. Chacune a ses propres caractéristiques en matière de détection : le noir supprime la diffusion de la lumière et donc le bruit de fond de la fluorescence. Le blanc, quant à lui, reflète le contraire et amplifie donc le rapport signal/bruit de la luminescence.

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